C'était une nuit noire, vraiment très sombre, une nuit sans lune. Mes yeux avaient du mal à s'habituer à l'obscurité tout autour de moi, perdu au milieu de cette forêt je ne sais pas comment j'étais arrivé là.
Mon dernier souvenir était en début de soirée, après avoir pris une nouvelle route pour rentrer des courses de Noël, un chevreuil était passé sur la route, pour l'esquiver, j'ai freiné un peu brusquement. Je me souviens d'avoir senti la voiture m'échapper quelques secondes puis ... Rien le néant.
Je ne sais pas où je suis, je ne me rappelle pas avoir vu une forêt près de l'endroit où j'ai accidenté ma voiture, je ne me rappelle pas non plus comment suis-je sortie de ma voiture et où était elle à présent. Je marche un peu à tâtons, cherchant la moindre lumière, je sens le vent froid mordre le bout de mes doigts, une brume épaisse commence à ce lever. L'air est humide, glacial et nauséabond, je ne sais pas pourquoi, mais l'air empeste la charogne, comme si un animal mort était non loin de l'endroit où je me situais. Un instant, je crus entendre des bruissements de feuilles derrière moi, je me retournais vivement, mais ne perçus rien dans ce noir total.
Où était donc passé mon téléphone ?
Un autre bruissement de feuilles plus près cette fois, j'essayais de me raisonner à voix haute:
" Justin calme toi, ce n'est rien, du bruit dans une forêt, c'est normal, il y a des animaux ! "
Et je ne pouvais m'empêcher d'ajouter:
" Du bruits dans une forêt inconnue en plein milieu de la nuit sans rien pour te défendre ou appeler les secours... Rien d'effrayant...."
J'accélérais le pas mais pour aller où?
Je l'ignore à dire vrai, j'essayais juste de trouver un chemin, une cabane ou au moins un ruisseau à longer pour essayer de rejoindre un endroit plus " vivant " et surtout moins flippant.
Au bout de ce qui me semble être une éternité j'ai trouvé un petit chemin, je m'empressais de le prendre, il déboucha sur une propriété, visiblement une ferme, devant moi.
Il y avait des grands champs, j'entrepris de trouver quelqu'un, je passais les grandes portes métalliques, j'avais à peine fait quelques pas que les portes se refermèrent derrière moi.
Je sentis une pique d'angoisse grimper en moi. Je continuais d'avancer droit devant moi faute de choix, je tombais sur des murets avec un grand arbre au milieu où étaient suspendus des cadavres de bétails en train de se vider de leurs sangs, écartelés et écorchés. Un frissons me parcourut l'échine.
Je pouvais distinguer par-ci et par-là d'autres petits murets, ainsi qu'une maison et une très grande grange, un autre bâtiment se situait sur ma droite, mais je ne serais définir ce qu'il était.
Il y avait des lampadaires accrochés à la plupart des bâtiments et pas âme qui vit.
À plusieurs reprises, je rencontrai des sortes de crochets couverts de sang sécher.
Je sentais des frissons de terreur remonter de plus en plus le long de mon échine. Comment étais-je apparue ici? Et pourquoi Dieu du ciel!?
J'entendis des bruits lourds de pas, des bris de bois et je vu quelqu'un courir, je ne sais pas pourquoi, mais au lieu de me rendre vers cette personne pour lui signifier ma présence et demander de l'aide, je suis allé à l'opposé total pour essayé de me cacher.
Je me suis alors retrouvé à baigner dans l'épouvante totale, après être entré dans la maison à la recherche de quelqu'un qui ne me ferais pas fuir, mais surtout d'un téléphone et n'ayant rien trouvé à l'étage ou au rez-de-chaussée, je ne sais pas pour quelle raison, je descendis les escaliers menant à ce qui semblait être la cave.
Là devant mes yeux ahuris, un bain de sang, quatre crochets similaires à ceux de l'extérieur étaient disposés en cercle, ils semblaient plus gros que ceux de dehors, je m'avançais encore, sûrement animer par une curiosité malsaine, pour me rendre compte que des corps humains gisaient dans le fond de la pièce, et qu'une personne semblant toujours en vie, se trouvait accrocher juste là, une jeune femme typer asiatique, du sang sortait de sa bouche et de son nez, elle baissait les yeux vers moi et d'une faible voix tremblante elle me suppliât ;
" Aidez-moi pitié.... "
Mon sang se glaça, elle tendait la main vers moi, ses yeux remplis d'un mélange de souffrance et de désespoir, pris de panique je reculai, un pas, deux pas, horrifier, les yeux me sortant des orbites tellement la scène devant moi, surréaliste, était digne d'un film d'horreur, encore un pas en arrière, je vis les yeux de la jeune femme s'intensifier en terreur quand mon pied droit buta sur ce que je pensais être le bout de la pièce...
C'est là que je sentis son souffle chaud et puant sur ma nuque, je n'eus pas le temps de me retourner que le néant était réapparu...
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