top of page
Photo du rédacteurLilith

Albert Hamilton Fish

Albert Hamilton Fish, surnommé le « Vampire de Brooklyn », l’« Ogre de Wysteria », le « Gray Man », le « croquemitaine » ou encore le « Moon Maniac » en raison d’un témoignage d’Albert Fish Jr. qui raconta que, parfois, lors des nuits de pleine lune, son père ressentait une irrésistible envie de viande crue et d’après son fils, « son visage devenait terriblement rouge, ce qui était plutôt bizarre, car il n’avait pas mis les pieds dehors de la journée, l’expression de ses yeux donnait l’impression qu’il avait vu quelque chose qui lui avait fait peur. Comme si quelqu’un le pourchassait ». Il est un tueur en série et cannibale américain. Durant la quasi-totalité de son existence, Albert Fish s’est livré à diverses pratiques sexuelles, telles que voyeurisme, sadisme, masochisme, fétichisme, flagellation active, bestialité, prostitution, et même l’autocastration, la pédophilie, l’ondinisme ou encore la coprophilie. Également cannibale, Fish a notamment commis ses crimes sur de nombreux enfants. Il fut condamné à mort et exécuté sur la chaise électrique.






Albert Hamilton Fish est né le 19 mai 1870 à Washington D.C. et mort le 16 janvier 1936 à Sing Sing, État de New York, dernier d’une famille de quatre enfants, Albert sera, à l’âge de 5 ans, placé dans un orphelinat après la mort de son père, sa mère ne pouvant plus s’occuper de lui.

À l’orphelinat, Albert sera la tête de turc de ses camarades. Fréquemment puni, battu et fouetté, il y découvrira, selon ses propres dires, les plaisirs de la douleur physique, qui lui provoquait des érections. A l’âge de 7 ans, lorsqu’il quitte l’orphelinat pour retourner chez sa mère, Albert est déjà traumatisé par les sévices qu’il a subis, et est d’ores et déjà attiré par le sadomasochisme.

De retour dans sa famille, Albert, qui est désormais en proie à un bégaiement tenace, est encore plus le souffre-douleur de ses camarades. Il trouve refuge dans les histoires et les dessins érotiques que lui montre très tôt son grand frère Walter, à qui il voue un culte sans pareil. À peine sait-il lire qu’Albert s’enferme dans la lecture des rubriques criminelles des journaux qui lui tombent sous la main, entretenant cette bulle d’isolement dans laquelle il s’enfonce de plus en plus.


Sa seule ouverture vers autrui viendra à l’âge de 12 ans. Albert rencontre un jeune télégraphiste qu’il porte immédiatement aux nues, ce dernier lui racontant ses expériences dans les maisons closes. A peine adolescent, Albert Fish vivra avec cet homme, qui devient vite son amant, ses premières aventures sexuelles déviantes, où ondinisme et coprophagie se mélangent.

En 1890, Albert désormais âgé de 20 ans, part s’installer à New York où il deviendra prostitué, fréquentant avec assiduité les bains publics pour regarder les jeunes garçons. Il avouera plus tard que c’est à cette époque qu’il a commis ses premiers viols sur de jeunes enfants, crimes qu’il continuera à commettre même après son mariage arrangé par sa mère, en 1898, avec Anna, qui lui donnera 6 enfants.


Quelques temps plus tard, Albert en visite dans un musée avec son amant, tombe en admiration devant un pénis disséqué. Chose qui développera instantanément chez lui un intérêt morbide pour la castration. Qu’il tentera de réaliser chez un de ses partenaires, attardé mental. Mais face aux cris de douleur de l’homme alors qu’Albert était sur le point de trancher son pénis, Fish décida d’arrêter et s’enfuit.


Les bordels deviennent alors partie intégrante de sa vie ; ce seront en réalité les seuls endroits où Albert pourra assouvir son sadomasochisme.

En 1902, Albert Fish est arrêté pour détournement de fonds et escroquerie, et détenu à la prison de Sing Sing. Puis, Fish rentre dans les rangs et déserte les milieux qu’il fréquentait auparavant, probablement pour subvenir aux besoins de sa famille qui s’agrandit.

En 1917, la femme de Fish, Anna, le quitte, lui laissant la garde de ses 6 enfants. C’est l’élément qui déclenchera la folie meurtrière d’Albert Fish.


À partir de ce moment-là, la conduite d’Albert Fish devint incontrôlable, comme le dira son fils, Albert Junior. L’homme a des hallucinations auditives et est persuadé d’être l’envoyé de Dieu sur Terre, présent pour torturer et castrer les enfants, comme le lui aurait ordonné le Divin.

C’est à cette époque également que Fish se mit à s’enfoncer des aiguilles dans l’aine, si profondément qu’il fut impossible de les lui retirer. Les rayons X pratiqués sur lui plus tard montreront la présence de 27 aiguilles dans son périnée (photo).






Toujours subjugué par la douleur physique, Fish aurait même demandé à ses propres enfants de le torturer, mais devant leurs refus répétés, il s’automutilera de façon récurrente. Lorsqu’Albert Junior, son fils, le suppliera d’arrêter, Fish lui confessera «j’adore me torturer».

Après plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, où il fut à chaque fois relâché car jugé «non dangereux pour autrui», Fish entama une nouvelle phase psychotique, dans laquelle il se mit à collectionner tout ce qui avait attrait au cannibalisme.


Enfin, Albert Fish se découvrit une passion pour l’envoi de lettres à caractère obscène, dans lesquelles, Fish avouait à ses correspondantes sa volonté d’être frappé. Les policiers retrouveront plus tard pas moins de 40 lettres envoyées à différentes femmes, si choquantes qu’elles ne purent même pas être citées lors de son procès.

Bien qu’on ne puisse dire avec certitude quand Fish a commencé à tuer, et combien de victimes il a eu à son actif, il avouera avoir débuté sa carrière de meurtrier en 1924. Et avoir tué en tout et pour tout une quinzaine d’enfants.


Cependant, c’est bel et bien le crime de Grace Budd âgée de 10 ans au moment des faits en 1928, qui permettra aux enquêteurs de compromettre Fish 6 ans plus tard.

En 1928, après avoir lu l’annonce du frère de Grace Budd dans un journal, Fish se présente au domicile parental sous un pseudonyme, Franck Howard, et se fait passer pour un propriétaire terrien intéressé par le profil du grand frère. Une fois sur place, Fish parvient à obtenir la sympathie des parents, et voyant que Grace est présente, se propose de l’emmener à une soit disant fête d’anniversaire. Les parents Budd, ayant vraiment besoin d’argent et croyant qu’un refus de leur part empêcherait leur fils d’être employé par ce propriétaire terrien, acceptent. Ils ne reverront jamais leur fillette.







Albert Fish prit donc le train avec la jeune Grace, âgée de 10 ans, et l’emmena à Wisteria Cottage. Il fallut peu de temps pour qu’Albert cède à ses pulsions malsaines, et étrangle la jeune fille. Puis, selon ses dires, il la découpa, et la mangea en ragoût pendant une semaine.

La police suivra une fausse piste pendant quelques temps et abandonnera les recherches en 1930. Cependant, ce sera Fish lui-même qui mettra les enquêteurs sur sa trace, puisque, ne pouvant résister à sa folie grandissante, Albert enverra une lettre à la mère de Grace Budd, en 1934, dans laquelle il expliquera en détails le meurtre de leur fille. Ce sera cette lettre qui le perdra, les policiers ayant réussi à remonter jusqu’à lui.


Lorsqu’au matin du 13 décembre 1934, Albert Fish est arrêté pour le meurtre de Grace Budd, il ne lui faut pas longtemps pour passer aux aveux. Et pour se libérer des autres meurtres et actes cannibales qu’il aurait commis sur près de 400 jeunes enfants.


Avant son procès, Albert Fish confiera aux différents psychiatres venus l’interroger, ses expériences sadomasochistes, de l’aiguille enfoncée dans son scrotum aux boules de coton imbibées d’essence qu’il plaçait dans son rectum avant d’y mettre le feu. Il relatera aussi en détails ses pulsions cannibales, avouant sans vergogne apprécier la chair, le sang et les excréments de ses victimes.

Son procès s’ouvrit le 11 mars 1935, à New York. Au bout de 10 jours, le verdict fut rendu.

Malgré les efforts acharnés des avocats de la défense, malgré le passage à la barre de plusieurs psychiatres qui attestèrent de son fétichisme sexuel aux ramifications diverses (coprophagie, ondinisme, sadomasochisme), malgré de multiples témoignages, dont celui de sa belle-fille, qui étayèrent la thèse de sa folie, le jury refusa d’admettre le caractère maladif d’Albert Fish, avançant le fait qu’il savait déterminer le bien du mal.






Albert Fish fut condamné à mort par chaise électrique. En attendant son exécution, il avoua aux autorités qu’il avait hâte d’être électrocuté, arguant que ce serait pour lui l’extase suprême, puisque douleur non encore expérimentée par ses soins.

Les journaux de l’époque se déchaînèrent sur le cas d’Albert Fish, accusant la police et les psychiatres d’avoir manqué de discernement alors que cet homme, surnommé Le Maniaque de la Pleine Lune, ou encore l’Ogre de Wysteria, torturait, tuait, et mangeait des enfants.

La mort de Fish fut atroce. Les aiguilles qu’il s’était introduites dans le bassin provoquèrent un court-circuit qui obligea les exécutants à s’y reprendre à deux fois avant de déclarer la mort, le 16 janvier 1936, d’Albert Hamilton Fish, celui qui restera Le Vampire de Brooklyn aux yeux des américains.


LES VICTIMES D’ALBERT FISH

Connues

Francis X. McDonnell, 8 ans, 15 juillet 1924 Emma Richardson, 5 ans, 3 octobre 1926 Billy Gaffney, 8 ans, 11 février 1927 Grace Budd, 10 ans, 3 juin 1928 Probables

Yetta Abramowitz, 12 ans, en 1927 Mary Ellen O’Connor, 16 ans, 15 février 1932 Benjamin Collings, 17 ans, 15 décembre 1932

Attention le contenue dessous est très détailler et crue, âme sensible s'abstenir.

LETTRE D'ALBERT FISH À LA MÈRE DE GRACE BUDD

Lettre anonyme envoyée à la mère Grace Budd par Albert Fish en novembre 1934. La lettre originale en anglais présente de nombreuses erreurs de syntaxe et fautes d'orthographe. La lettre fut remise à Edward, le grand frère de Grace, Mme Budd ne sachant lire.





«Chère Mrs Budd.

En 1894, un de mes amis s'est embarqué sur le vapeur Tacoma du capitaine John Davis, allant de San Francisco à Hong Kong. En arrivant, il partit s'enivrer en compagnie de deux amis. À leur retour, le bateau était parti. La famine sévissait à cette époque. La viande coûtait $1-3 par livre. La famine était telle que les pauvres vendaient leurs enfants de moins de 12 ans comme viande de boucherie. Un jeune de 14 ans n'était pas en sécurité dans la rue. Toutes les boutiques vendaient cette viande grillée ou bouillie. Des membres de l'enfant étaient apportés et vous pouviez choisir la partie qui vous convenait. Les fesses étaient les parties les plus prisées et vendues en escalopes coûtaient le plus cher. John est resté en ces lieux tellement longtemps qu'il développa un goût pour la chair humaine. À son retour à New York, il kidnappa deux jeunes garçons de 7 et 11 ans. Il les attacha chez lui en les enfermant dans un placard. Puis il brûla tous leurs vêtements. Plusieurs fois par jour, il les torturait afin d'attendrir leur chair. Il tua le garçon de 11 ans, car il avait les fesses les plus charnues. Il cuisina et mangea toutes les parties à l'exception des os du crâne et des entrailles. Il a été rôti au four (les fesses), bouilli, grillé, frit, et préparé en soupe. Le même sort attendait le plus jeune. À cette période, je vivais au 409 Est de la 100e rue. Il me vantait tellement souvent les délices de la chair humaine que je me décidai à en goûter. Le dimanche 3 juin 1928, je vous ai appelée au 406 Ouest de la 15e rue. Je vous ai apporté un pot de fraise à la crème. Nous avons déjeuné ensemble. Grace s'est assise sur mes genoux et m'embrassa. Je fixai mon choix sur elle. Au prétexte de l'emmener à une fête, vous avez dit qu'elle pouvait y aller. Je l'emmenai dans une maison à Westchester que je venais de louer. Je lui demandai de rester à l'extérieur. Elle cueillit des fleurs. Je suis monté à l'étage et ai enlevé mes vêtements. Si je ne le faisais pas, je savais que le sang allait les tacher. Quand tout fut prêt, je l'appelai par la fenêtre. Puis je me suis caché dans le placard jusqu'à ce qu'elle entre dans la chambre. Lorsqu'elle me vit nu, elle se mit à pleurer et essaya de fuir par l'escalier. Je l'ai attrapée, elle dit qu'elle se plaindrait à sa maman. D'abord, je l'ai déshabillée. Comme elle donnait des coups de pied, mordait et griffait, je l'ai étranglée, puis découpée en petits morceaux afin que je puisse emmener la viande dans mes chambres. Je l'ai cuisinée et mangée. Ses petites fesses étaient tendres après avoir été rôties. Ça m'a pris neuf jours pour la manger en entier. Je ne l'ai pas baisée, même si je l'ai regretté. Elle est morte vierge».


J'espère que cette article vous aura horrifier et vous en aura appris plus sur l'un des pires tueur en série célèbre d'Amérique.

177 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


Post: Blog2_Post
bottom of page